Sara se coupe les cheveux et se bande les seins. On peut croire que le film ne joue que sur un seul ton, mais je le trouve beaucoup plus retors et cruel que cela dans sa construction. J'aime beaucoup la façon dont le cinéaste se pose les questions du réalisme au cinéma. Le tout début nous présente Sara qui erre dans un bidonville. Suivre son activité La force de ce film témoignage est littéralement décuplée par une mise en scène très réaliste et qui touche à la perfection, mais aussi par une prise de vue qui vient renforcer l'effet dramatique de l'enchainement des séquences. Publiée le 5 janvier 2014 Wilson Yip En fait, il a réussi à combiner deux regards : le sien, mélange de lucidité, d'empathie, d'amertume, et celui de ses personnages principaux, ces ados qui se frottent à un univers hostile et dangereux, sans perdre pour autant leur fraîcheur, leur sourire, leurs désirs. Très mobile avec sa caméra super-16, le réalisateur est toujours là où il faut : perché sur les trains de marchandises qui convoient des centaines de migrants, au coeur des courses folles pour échapper à la police, tournant autour de ses personnages avec discrétion et précision pour en capter les moindres vibrations... Avec une telle acuité, pas besoin de beaucoup de dialogues, pas besoin non plus de traduire les propos du jeune Indien. Diego Quemada-Diez ne s'embarrasse d'aucun sentiment d'empathie en sacrifiant au drame et sans état d'âme deux personnages vraiment fort émotionnellement et en plongeant l'unique survivant de cette odyssée ferroviaire en forme de purgatoire dans un final totalement désillusionné. De Le parcours de 3 jeunes migrants qui seront traités comme des adultes (et des rats...) par les autorités. Et ce que montrait cet excellent reportage se retrouve dans ce film qui, ayant pris le biais de la fiction, peut aller encore plus loin et dévoiler ce qu'un documentaire ne pourrait montrer faute d'images.

Ex. Suivre son activité Des rêves d'or donc, mais qui le resteront... "Rêves d’or": la critique Paris Match | Publié le 05/12/2013 à 12h09 |Mis à jour le 06/12/2013 à 17h26 . Lire ses 61 critiques Ils rencontrent Chauk un indien tzotzil. Ce road movie (plutôt un railway movie) est d'un réalisme tel qu'on croirait voir un reportage. Suivre son activité Publiée le 15 janvier 2014 Alain Spira. Suivre son activité Cette légèreté qui pointe parfois doit beaucoup au choix du réalisateur de suivre sur le parcours des migrants clandestins d'Amérique du Sud vers les Etats-Unis à travers des adolescents.

On peut juste regretter le côté "déjà vu" sur le fond, dans les tenants et aboutissants du film : illusions et désillusions de migrants, parcours semé d'embûches que l'on devine plus ou moins fatales... Sinon, c'est une belle réussite. Mais c'est surtout que "Rêves d'or" prend son temps : le temps d'installer des personnages d'une grande profondeur et qui incarnent à merveille un condensé d'humanité, le temps de mettre en place un déroulement dramatique qui ne sacrifie rien à la finalité visée, le temps de laisser la mise en scène nous imprégner de ce terrible sentiment de vivre la même expérience que ces trois personnages.

A mi-chemin entre l'épopée et le road-movie. Malgré une histoire difficile et plutôt sombre, ce drame de l'Amérique centrale est soutenue par une beauté cinématographique frappante . Récompensé lors du dernier festival de Cannes, Rêves d'or ou plutôt La Jaula de Oro est le premier long-métrage de Diego Quemada-Diez. Suivre son activité Ce ton permet au film un réalisme (que dis-je, un naturalisme!) Par certains ressorts narratifs que je ne peux dévoiler ici sans trop en dire sur l'histoire, ce film nous met au plus près de la peau des protagonistes, nous amenant à vivre avec eux ce long du rail, ce fil d'Ariane vers un avenir plein de rêves et d'espoirs dont peu verront les fruits. Suivre son activité Ils vont découvrir l'amour, la violence en voyageant du sud vers le nord parmi les réalités les plus noires de ce monde. "Rêves d'or" est de ces films importants et rares qui nous bousculent au point de nous faire saisir jusqu'où le cinéma est capable d'exprimer des choses absolument essentielles ! Avec De

Je trouve ça très beau, très honnête. Dans l'ensemble j'ai pas trop accroché à ce film il n'est pas ennuyant, il se laisse regardé mais le manque de rythme et d’émotion n'a pas aidé à me le faire apprécier. Publiée le 9 mai 2014 Lire ses 1 078 critiques mymp Robin Bertrand Le vent, voici le protagoniste du film Rêve d’or de Diego Quemada-Diez.

Plus qu'un témoignage, "Rêves d'or" est aussi une dénonciation amère du sort réservé aux migrants et de l'arsenal répressif mis en place par les autorités mexicaines et américaines. Oui, le film fonctionne aussi comme un récit de voyage pittoresque à travers la géographie et la culture de l'Amérique centrale. Lire ses 1 348 critiques Félix Lefebvre, Benjamin Voisin, Philippine Velge