Elle n’était en revanche pas du tout intéressée par l’argent.Ils sortirent ensemble, et grâce au cours de Carnegie, Warren trouva le courage de la demander en mariage à son père quelques mois plus tard.À presque 21 ans, Warren était extrêmement confiant en ses propres capacités d’investissement. Son travail consistait à rechercher des actions sous-cotées et à appeler les maisons de courtage pour transmettre les ordres.Un an plus tard naquit le deuxième enfant de Warren et Susie, Howard Graham Buffett.Au travail, Warren se vit confier des dossiers d’arbitrage complexes, pour lesquels il était terriblement compétent.Les brillants résultats de Warren chez Graham-Newman avaient fait de lui le Un an et demi après son arrivée dans l’entreprise, Ben Graham et Jerry Newman semblaient déjà considérer Warren comme leur associé.De son côté, Warren réfléchissait aussi pour lui-même, ce qui lui permit de réaliser de jolis coups à titre personnel.Il acheta notamment les actions sous-cotées d’une entreprise de bus disposant de fortes liquidités, puis rendu visite à son dirigeant.

Buffett dénonçait le rôle des Ne trouvant pas d’opportunité sur le marché américain, il poussa ses recherches jusqu’en Corée du Sud où il trouva des entreprises solides mais sous-évaluées.À l’été 2006, Warren Buffett décida de donner 85% de ses parts dans Berkshire à diverses fondations : la plus grande partie irait à la fondation Bill & Melinda Gates, qui était la plus grande au monde. Ils entamèrent alors de longues conversations sur le business et l’investissement.Warren gérait à présent plus d’un million de dollars, ce qui lui offrait une puissante de frappe suffisante pour influencer les conseils d’administration, et changer la destinée d’une entreprise.Au troisième étage de sa maison, il fit construire un modèle réduit de train avec trois locomotives, en écho au rêve du jeune Warren et de son enfance interrompue trop rapidement.Les résultats de ses fonds commençaient à lui créer une petite notoriété à Omaha, même s’il était loin d’être apprécié par tous.Ses fonds battirent le marché de 6% en 1959, de 29% en 1960 et de 24% en 1961. Je n’ai donc également jamais ressenti de stress particulier lors des journées noires qu’a connues la bourse. Munger ne possédait que 2% de Berkshire, mais son importance décisionnelle était quasiment égale à celle de son partenaire, Buffett.Warren avait désormais six petits enfants, dont deux par alliance. J’ai commencé à lire L’Effet Boule de Neige, il est absolument génial. Que ce passe-t-il quand vous faites rouler une boule de neige le long d’une colline… et quelle est le rapport avec faire fructifier son épargne à long terme ?Lorsque vous faites rouler une boule de neige le long d’une colline, celle-ci va accumuler de plus en plus de neige à mesure qu’elle descend jusqu’à former une énorme boule de neige.Plus la boule de neige est grande, plus elle attrape de neige en roulant et chaque nouvelle couche de neige accumulée permet d’attraper plus de neige à la prochaine révolution de la boule.La boule de neige est une métaphore sur la force des intérêts composés et l’effet multiplicateur que peuvent avoir ceux-ci sur votre épargne.Dans cet article, je vais vous montrer comment multiplier votre épargne en utilisant l’effet boule de neige à votre avantage.Avant de discuter de la meilleure façon d’utiliser l’effet boule de neige à notre avantage, il est important de comprendre le pouvoir des intérêts composés.La métaphore de la boule de neige nous montre visuellement le vrai pouvoir des intérêts composés.« La force la plus puissante dans l’univers est les intérêts composés » Albert EinsteinImaginez que vous investissiez 1 € que vous pouvez faire fructifier à 1 % par jours.
Warren, profondément marqué, fut incapable de prononcer des mots pour elle.En septembre 2001, suite aux attaques du 11 septembre, le DOW perdit 14% en une semaine, sa plus grande chute hebdomadaire historique.En novembre, le scandale et la faillite de la société Enron, qui avait trafiqué ses propres comptes, finit de faire perdre confiance aux investisseurs.Si le 11 septembre avait coûté 2,3 milliards à Berkshire, la baisse du marché offrit de belles opportunités que Buffett s’empressa de saisir.Les scandales financiers et l’éclatement de la bulle internet restaurèrent le crédit de Warren Buffett, qui redevint l’homme dont l’avis était le plus respecté en matière de bourse et d’investissement.Il en profita pour dénoncer la corruption du financement des campagnes politiques, qui permettait aux riches de faire du lobbying, par exemple pour supprimer l’impôt sur les successions.Buffett affirma détester le fait que les 1% les plus riches s’emploient autant à demander des baisses d’impôt, citant l’exemple de sa secrétaire, qui avait un taux d’imposition plus élevé que le sien.Son autre combat était les stock options, qui offraient des rémunérations inimaginables aux dirigeants au détriment des actionnaires. Sa méthode permettait d’analyser la valeur intrinsèque d’une action afin de pouvoir repérer les titres sous-côtés.Graham développa la première méthode rigoureuse et systématique d’analyse de la valeur d’une action.Ainsi, l’investisseur n’avait plus qu’à attendre que le marché réaligne la valeur perçue de l’action avec sa valeur réelle pour en tirer un bénéfice.Warren adulait tellement son professeur qu’il lui proposa de travailler gratuitement pour lui, sans succès.Cependant, il n’était pas d’accord à avec tout ce que disait Graham.